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Vie Pratique

Comment acheter des obligations ?

Moins risquées que les actions, plus rentables que les livrets, les obligations ont de quoi séduire ! Mais comment en obtenir ? Guide pratique.

Concrètement, lorsque j’achète une obligation, je prête de l’argent à un émetteur (il peut s’agir d’une entreprise, de l’Etat ou encore d’une collectivité locale). En échange, celui-ci s’engage à me rembourser cette dette à une échéance qui varie en général de 3 à 10 ans.

Il me verse aussi une rémunération annuelle : ce sont les intérêts (aussi appelés « coupon »), qui peuvent aller de 3 à 7% environ en fonction de la durée. Mon capital est garanti : si je conserve mes obligations jusqu’à l’échéance, le seul risque de perdre de l’argent est que l’émetteur fasse faillite. Plus le risque de défaillance est élevé, plus le rendement est intéressant. Par exemple, les obligations d’Etat, qui ne présentent quasiment aucun risque, m’offrent des intérêts plus faibles qu’une entreprise.

Mais alors, comment acquérir des obligations ? En tant que particulier, il m’est difficile d’en acheter dès le moment de leur émission. En général, ce sont des banques ou des compagnies d’assurance qui en achètent la totalité. La meilleure solution est donc de passer par ma banque. Je demande à mon conseiller financier de me prévenir lorsque des obligations sont disponibles. Je passe ensuite un ordre d’achat auprès de lui, et je devrai m’acquitter de frais de transaction.

Je confie la gestion à un expert

Autre solution pour acheter des obligations : passer par des Sicav ou des fonds de placement. Je peux investir dans ces fonds soit en direct via mon compte-titre, soit sur mon contrat d’assurance-vie. Je n’ai pas à me soucier de la gestion et je ne crains pas de prendre de mauvaises décisions : un expert s’occupe de tout pour moi.

Autre avantage non négligeable : les gestionnaires de ces fonds misent sur de nombreuses entreprises en même temps. Les risques sont donc mutualisés : même si l’une des entreprises sur lesquelles j’ai investi fait faillite, le placement reste rentable. En contrepartie, ces fonds prélèvent des frais de transaction plus élevés ainsi que des frais de gestion.

Je garde à l’esprit que les revenus que je tire de mes obligations sont imposables dès le premier euro. Ils sont soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu, auxquels s’ajoutent les prélèvements sociaux à un taux de 15,5%.

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