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Santé / Médecine / Paramédical

Dépistage TORCH : définition, cause, symptômes, traitement

Il arrive qu’au cours d’une grossesse, une infection se transmette de la mère au fœtus qu’elle porte. L’identification et le traitement précoces de ces infections chez le nouveau né sont cruciaux. Les soins prénataux incluent des tests divers, et notamment un test de dépistage TORCH, également appelé test TORCH. Le test TORCH est également pratiqué sur les nouveaux nés.

Le dépistage TORCH est un test permettant d’identifier :

  • la toxoplasmose ;
  • la rubéole ;
  • le cytomégalovirus ;
  • l’herpès simplex ;
  • le VIH.

Lorsque s’y rajoute un test de dépistage de la syphilis, la batterie de tests est appelée TORCHS.

Même s’il est généralement pratiqué sur les nouveaux nés, ce test est également prescrit lorsqu’une femme présente des symptômes de ces maladies au cours de sa grossesse. Ces maladies peuvent infecter le placenta et être à l’origine de malformations congénitales. Les nouveaux nés infectés par l’une ou l’autre de ces maladies peuvent naître avec une cataracte, une surdité, un retard mental, des défauts cardiaques, des crises épileptiques, un ictère (jaunisse) ou une faible numération plaquettaire.

Le test dépiste les anticorps des maladies et peut indiquer si une personne a été infectée récemment, si elle a été infectée par le passé ou si elle n’a jamais été exposée à l’infection.

Des tests de dépistage de ces infections plus sensibles et précis que le test TORCH ont été développés. Le test TORCH devient donc moins courant. Plusieurs semaines peuvent être nécessaires au développement d’anticorps, et le test reposant sur leur détection, il arrive que le résultat soit tardif.

Infection intra-utérine par Toxoplasma gondii, Rubéole, Cytomegalovirus, Herpes simplex (également nommé syndrome TORCH, d’après l’acronyme anglais) ou par d’autres agents

Infection intra-utérine par Toxoplasma gondii, Rubéole, Cytomegalovirus, Herpes simplex (également nommé syndrome TORCH, d’après l’acronyme anglais) ou par d’autres agents

La toxoplasmose est un parasite qui pénètre habituellement dans le corps par la bouche. La consommation de viande ou d’œufs crus, ou l’exposition à une litière ou des déjections félines sont des sources possibles de ce parasite.

Rubéole

La rubéole est un virus cause d’irritations cutanées. Même si, chez l’enfant, les effets secondaires du virus sont bénins, lorsqu’un fœtus est exposé au virus, il peut en résulter de possibles malformations de naissance.

Cytomégalovirus

Le cytomégalovirus fait partie du groupe du virus de l’herpès. Chez l’adulte, il cause des symptômes de type grippal, mais chez le fœtus en développement il peut entraîner une perte auditive, une épilepsie ou un retard mental.

Herpès simplex

L’herpès est généralement transmis par la mère à l’enfant dans la filière pelvi-génitale lors de l’accouchement. Il arrive aussi que le fœtus soit infecté dans l’utérus. De graves symptômes du système nerveux dus à cette infection apparaissent en général au cours de la deuxième semaine de la vie du nouveau né.

VIH

Le VIH est le virus de l’immunodéficience humaine. Il s’agit du virus à l’origine du SIDA. Il n’existe pas de traitement du VIH.

Interventions

Le test TORCH est une analyse sanguine. Le sang est habituellement recueilli à partir de votre doigt. Après nettoyage du site, une aiguille ou une lancette est utilisée pour prélever du sang. Celui-ci est recueilli dans un tube ou sur une bandelette test ou une lame. Il est possible que, lors du test, vous éprouviez une sensation de piqûre. Généralement, le saignement est extrêmement réduit. Néanmoins, si vous saignez, un pansement sera appliqué sur votre doigt.

Résultats

Les résultats n’apparaissent pas sous la forme d’une mention de type positif ou négatif . Lorsque des anticorps de l’immunoglobuline G (IgG) et de l’immunoglobuline M (IgM) ont été découverts pour une ou plusieurs des infections pour lesquelles des tests de dépistage sont effectués, le résultat est positif. Un résultat négatif apparaît comme normal , ce qui signifie que l’anticorps IgM n’est pas décelable, indique l’association américaine de chimie clinique (American Association for Clinical Chemistry).

Les anticorps IgM indiquent l’existence d’une infection courante ou récente. Lorsque les tests de dépistage de ces anticorps pratiqués sur un nouveau né sont positifs, il est probable qu’une infection en cours en est la cause. Lorsqu’à des anticorps IgG et IgM sont détectés chez un nouveau né, leur présence indique un transfert au fœtus d’anticorps maternels par le placenta. Ce résultat n’indique pas nécessairement l’existence d’une infection.

Si une femme est testée positive à l’anticorps IgM alors qu’elle est enceinte, d’autres tests sont nécessaires pour confirmer l’existence d’une infection. Il peut exister de multiples raisons à la présence d’IgM et d’autres tests peuvent contribuer à déterminer le type de traitement requis. La présence d’anticorps IgG chez une femme enceinte peut être indicatrice d’une infection passée. En général, une deuxième analyse de sang est prescrite deux semaines plus tard, afin que les niveaux d’anticorps puissent être comparés. S’ils augmentent, l’infection est récente.

Une fois une infection détectée, le traitement adéquat peut être prescrit.

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